Punitions
Osons-nous décrire par écrit ce que nous fantasmons. Ou simplement, écrire ce que nous fantasmons pour assouvir nos fantasmes !
J’ai été un mauvais garçon. Maîtresse sait que j’ai mal agit. À notre dernière rencontre, ses yeux me parlaient. Ils étaient fâchés. Je savais déjà que mon corps me délierait de ma culpabilité ressentie à son regard.
Vendredi matin. Je reçois un message m’indiquant que ce soir, je subirais mon châtiment. Je serais puni pour avoir mal agit, avoir été mauvais. Mon corps tressaillait déjà sans même imaginer ce qu’il pouvait m’arriver. À 20h00. À cette heure, je devais prendre une douche, me laver avec vigueur, tout le corps, les fesses. Et prendre une douche anale. Jusqu’à ce que plus aucune couleur ne sorte de moi.
Les yeux bandés, je devais m’agenouiller sur le tapis de la chambre. Et attendre. 20h15. Le bruit sonore et aigu de la serrure de la voiture de Maîtresse m’indiquait qu’elle arrivait. Mon cœur se mis à battre un peu plus rapidement. Une excitation montait en moi, tout en étant subjugué par une crainte inconnue.
Elle entra dans la chambre. Je l’entendais fouiller dans le garde-robe. Je savais qu’elle sélectionnait des jouets et instruments destinés à son dessein. Elle devait assouvir sa vengeance.
Elle se tenait finalement derrière moi. Elle me fit mettre à quatre pattes. Ses doigts lubrifiés me pénétrèrent sans avertissement. Après quelques va-et-vient, elle inséra un dildo de moyenne grosseur. À l’aide deux cordes attachées à la base du l’objet en silicone, elle le fixa solidement de chaque côté de mes hanches. En serrant un peu plus fort, j’échappai un son incontrôlable. Immédiatement, elle me lança une série de fessée en m’indiquant de me taire. Stoïque, je me ressaisis et m’abandonnai à la situation dont je n’avais plus contrôle. Ce qui m’effraya davantage.
Elle serra bien fort un collier à mon cou, et une corde fixée au collier et au plafond me forçait à redresser mon cou. Des bracelets en cuir solide aux poignets, dont une barre de bois était attachée, écartelait légèrement mes bras. Mes jambes étaient libres, mais mes mains ne pouvaient me libérer de ma posture sans risque de m’étrangler. Si simplement, j’étais immobilisé, à sa merci.
- « Maintenant, tu vas recevoir une correction. Une punition pour avoir été mauvais… »
- « Ouuui. » Répondis-je sans conviction.
- « Voici un jeu de plus de 54 cartes. 52 cartes et deux Joker. Voilà les règles de ta punition ».
C’était une nouvelle forme de châtiment. Contraire à ses habitudes de me malmener. Les cartes dicteraient ses actes envers moi. Première règle : à chaque carte, une action. 54 cartes, 54 punitions pigées au hasard. Une carte de carreau sera un acte de fessée. Une carte de trèfle sera un acte aux seins. Une carte de pique sera un acte de sodomie. Une carte de cœur sera un acte axé sur l’entre-jambe, le sexe, le pénis. Le chiffre de la carte du 2 au roi, sera le nombre d’actes contre moi, soit de 2 à 13 actes. Et l’As sera égal au nombre 21.
Avant la pige de la première carte, elle m’aida à me relevé. À l’aide d’un long lacet, elle fit plusieurs tour et nœuds autour de la base de mon pénis et de couilles. Déjà excité, je devins plus dur que je ne l’étais. Ce qui m’effrayait parce que lorsqu’aussi dur, les sévices sont plus intenses. Et plus enivrant pour ma tortionnaire. J’entrevoyais les jouets choisis : dildo plus gros pour la carte de pique, cravache pour le cœur, pinces pour le trèfle et palette pour le carreau.
- « Dernière consignes, lorsque je te mettrai quelque chose dans la bouche, tu ne dois jamais le laisser tomber, sinon, je doublerai la mise de la carte suivante. »
Je m’imaginais déjà avec le plus gros dildo inséré dans ma gueule, si lourd que je devrai le laisser tomber… malgré la conséquence d’une carte inconnue.
Première carte
5 de trèfle : mes yeux bandés, je devais faire confiance à sa voix. Un bruit de plastique… Une première pince mord l’extrême pointe de mon sein droit. Un élancement court vers le bas de mon ventre, durci mon érection déjà trop dur. La pince tombe aussitôt. « Huummm ». Une claque féroce tombe sur ma fesse gauche. Je suis responsable de cette ratée. Elle ramasse la pince et l’applique encore à la même place. Une seconde pince sur mon autre sein. Je dois me tortiller un peu pour supporter les courants électriques qui parcourent mon ventre. Cinq. Que fera-t-elle avec le chiffre cinq ? La cravache tombe cinq fois sur chacune des pinces. L’une fini par tomber au quatrième coup. En arrachant quelques sons de ma bouche. « Ouuuff ». Déjà si intense ! Je n’en suis qu’à la première carte.
…
22ème carte… Je me demande si je peux encore tenir le coup. Maîtresse le ressens. Elle me propose d’arrêter le jeu à condition de terminer avec un As de pique, nombre de coups illimité, jusqu’à éjaculation. Je dois me faire venir d’une main pendant qu’elle me prend de son strap-on. À quatre pattes sur le sol. Je suis excité depuis longtemps. Je veux me faire venir et crier le nom de Maîtresse. Elle m’enfile. Mon trou est relaxé et ça rentre tout seul. Elle pousse jusqu’au fond. Ses hanches contre mes fesses. Un coup. Deux coups. Trois. Dis. Seize. Et elle accélère. Je me sens pris et je dois me faire venir avant qu’elle prenne le dessus sur mes sens. Je sais qu’elle rêve de me rendre les mille coups que je lui donne parfois… 121 coups. Ses mains accrochées à mes hanches tirent encore fort pour mieux me défoncer. Je me branle plus difficilement. Déconcentré par les frottements à ma prostate, et mes parois internes. C’est douloureux et jouissif. J’accélère le rythme sur mon pénis en serrant plus fort pour ne pas perdre mon érection. Ma tête est gonflée. Je ne sais plus quoi vivre. Mon excitation revient aussitôt. Très intense. Je vais venir. Les coups dans mes fesses me semblent encore plus durs à recevoir. « AAAAaaahhhh !!, Maîtresse. »
